Quelques heures seulement après son atterrissage historique sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko, le robot Philae, de la sonde Rosetta, a envoyé sur Terre les premières images jamais prises depuis la surface d'une comète. L'astrophysicien Philippe Lamy, directeur de recherches au CNRS et impliqué dans la mission, a expliqué, comment le module pouvait fonctionner malgré une position inconfortable et détaillé les promesses offertes par la comète.
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Clément : Qu'espérez-vous découvrir sur l'univers avec la mission Rosetta ?
Philippe Lamy : Sur l'univers, c'est beaucoup dire. Les comètes sont parmi les corps les plus anciens du système solaire. Les scientifiques espèrent, par différentes analyses minéralogiques, isotopiques et chimiques de la matière cométaire, apprendre comment celle-ci existait à l'état le plus primitif possible. Sachant que sur Terre il est très difficile de trouver des éléments primitifs.